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Pilote social, nouveau métier de la construction

Depuis quelques années, un nouveau métier émerge dans le secteur de la construction, celui de pilote social. Sa mission : accompagner les locataires pendant la réhabilitation de leur logement et faire le lien avec le bailleur social et l’entreprise de construction.

L’objectif est de permettre l’avancement optimal des travaux tout en limitant les désagréments pour les locataires. Un service proposé par Rabot Dutilleul Construction sur deux chantiers en cours dans la métropole lilloise, l’un à Lille, l’autre à Armentières.S’il est encore récent, le métier de pilote social a un avenir prometteur. Et pour cause ! Dès 2017, la loi sur la transition énergétique fixe un objectif de réhabilitation de 500 000 logements par an dont 120 000 logements sociaux. Des réhabilitations qui se font souvent en site occupé et qui peuvent représenter de véritables défis pour les bailleurs sociaux. C’est pour eux que Rabot Dutilleul Construction a développé un service de pilotage social afin de les soulager et faciliter l’intervention des équipes travaux. Elles sont aujourd’hui deux à intervenir sur la région Hauts-de-France.

RENCONTRE AVEC SANDRINE KRYGEL, PILOTE SOCIALE CHEZ RABOT DUTILLEUL CONSTRUCTION

Sandrine Krygel, pilote social chez Rabot Dutilleul Construction

Sandrine Krygel a rejoint Rabot Dutilleul Construction en 2008 et depuis peu, elle intervient sur des chantiers de réhabilitation de logements sociaux en tant que pilote social. En véritable médiateur, Sandrine assure un lien permanent entre les locataires et les équipes travaux. A chaque nouveau chantier, elle rencontre un par un les locataires afin de leur expliquer et anticiper les travaux qui vont avoir lieu dans leur logement. L’occasion aussi pour elle de les rassurer : « il faut savoir faire preuve d’empathie, de patience et d’écoute », indique-t-elle. Une fois le chantier lancé, Sandrine organise les interventions des équipes en fonction des plannings de chacun et reste l’interlocuteur privilégié des résidents, si bien que des liens se créent : « Je suis souvent accueillie avec un café. D’autres m’apportent des biscuits lorsqu’ils passent devant la base vie».

Autre qualité du pilote social, sa capacité d’adaptation face à des problématiques spécifiques. À Armentières, certains travaux demandent que les locataires soient absents de leur logement pendant plusieurs heures. Pour offrir une solution aux familles qui le souhaitent, Sandrine a aménagé un appartement prêté par le bailleur afin de les accueillir : « on y a mis des tables, des chaises, du thé, du café, un micro-ondes, une télévision, des coloriages pour les enfants ».

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